Qu’est-ce que la GRANDE GARE BUS ?
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Au cœur du pôle de gares de Massy, nous réalisons un toit-piéton pour accéder en toute sécurité à 20 lignes de bus.
Quelques travaux pour un projet architectural et ambitieux de re-connexion.
Avec trois objectifs à l’œuvre :
1. Accueillir, c’est augmenter et rationnaliser la capacité d’accueil des bus
2. Connecter
3. Améliorer la sécurité des passagers
Avec le développement du Plateau de Saclay et dans l’attente de l’arrivée de la ligne 18 du Grand Paris Express en gare de Massy, la gare routière Massy-Atlantis est réorganisée et agrandie. Les arrêts des bus desservant Massy-Atlantis sont rassemblés sous une nouvelle passerelle en lien avec les deux passerelles existantes, permettant de rejoindre les quartiers Vilmorin et Atlantis, et les lignes des RER B et C. L’accès aux lignes de bus est sécurisé. Les cheminements et l’orientation des voyageurs sont simplifiés. La gare routière gagne en sécurité et facilité pour tous.
A partir du 14 mars 2022, une première phase travaux durera 17 mois, puis une autre de 12 mois, pour qu’à l’été 2024, le pôle des gares ait acquis un nouvel objet architectural qui continuera de placer Massy comme une petite métropole accessible et agréable à vivre dans le très Grand Paris.
A. Parti pris urbain
1. Une icône accueillante pour la ville
Textes produits d’après le cahier architectural de l’agence CoBé architectes.
Le Tori est un portail, il marque la limite de l’enceinte des sanctuaires shintoïstes.
A Massy, les portiques soutenant la passerelle de la gare routière marqueront son emprise.
La gare multimodale de Massy est aussi la porte d’entrée de la métropole parisienne pour l’ensemble des voyageurs du quart Sud-Ouest de la France. Le Tori massicois « accueille ».
De part leur forme et leur couleur, leur puissance, ces portiques deviendront un symbole reconnaissable, identifiable, permettant de rassembler et d’unifier l’ensemble des architectures du pôle gare.
2. Un rythme/un espace
Au parc de la Villette les folies imaginées par l’architecte Bernard Tschumi ponctuent l’espace de ce parc, en donne la mesure. Chaque folie abrite une fonction, un usage, ou pas. Mais c’est la trame formée par la dissémination de ces folies qui donne toute l’intensité́ programmatique de ce lieu, sa résonnance avec la ville.
A Massy, la succession de portiques formant au sol l’espace dédié́ à la gare routière, donne l’échelle de ce lieu aux usagers. Elle raisonne avec les espaces parallèles formés par l’avenue Carnot et le faisceau ferroviaire, elle joue le rôle d’unificateur, tout en protégeant l’espace qu’elle dessine au sol.
3. Un lieu dans la ville
Ces portiques soutiennent une passerelle. Cette dernière relie les différents flux inhérents à ce pôle multimodal, et accueille les usagers de la gare routière.
Depuis l’avenue Carnot, à l’instar de la passerelle dite « le lien » de la SNCF, la retombée au sol de notre passerelle s’affiche sur le boulevard.
Depuis les rues adjacentes et perpendiculaires, de jour comme de nuit, la passerelle est toujours présente en second plan, passant derrières les bâtiments de ce secteur, comme un horizon commun.
Le travail sur la ligne lumineuse formée par cette passerelle rendra la visibilité́ de cet ouvrage d’autant plus pertinente dans le paysage nocturne
4. Un parvis retrouvé
La transformation du secteur que va induire la réalisation de cette gare routière va permettre de redonner de la lisibilité́ aux espaces libres de ce secteur.
Les interstices entre les bâtiments, permettant aujourd’hui aux usagers de se déplacer dans toutes les directions au niveau des circulations de bus de la gare, retrouve, avec ce projet, une fonction.
Ceci est d’autant plus vrai pour le parvis de la gare TGV, qui redevient un lieu de rencontre, permettant aux usagers de s’orienter et trouver leur chemin, tout en gardant, de part sa dimension conservée, ses capacités à gérer les flux croisés et transverses.
B. Parti pris technique
1. Se libérer des contraintes du sol
L’un des enjeux techniques principaux de ce projet est sa superposition avec le caisson de la ligne à grande vitesse du TGV.
Situé à une distance très proche du niveau du sol (1,2m au niveau du parvis de la gare TGV), les démarches et manœuvres pour s’affranchir de tout risque de dommage sur cet ouvrage s’avèrent extrêmement contraignantes. En passant d’un système classique de pontage du caisson en sous-œuvre, à un pontage « aérien » de cet ouvrage, CoBé architectes éliminent la quasi-totalité des contraintes imposées (passages de réseaux, proximité d’ouvrages sensibles, etc…)
2. Anticiper les flux piétons
La deuxième contrainte majeure jouant sur le dimensionnement de la passerelle est celle des flux piétons.
Ce pôle multimodal évolue sans cesse, de nouveaux usages naissent aussi.
C’est le renouvellement par exemple de l’ancienne gare RER B auquel l’ouvrage s’appuiera, laquelle impulsera de nouvelles mobilités, de nouveaux publics.
Sont pris en compte aussi dans la réalisation de cet ouvrage les flux de transfert, ceux qui ne font que traverser ce lieu sans raison de s’y arrêter.
Les parcours les plus directs ont été privilégiés, tout en offrant l’expérience la plus agréable au sein de l’ouvrage créé : voir la ville d’en haut..
C. Les ambitions du projet
1. Accueillir
2. Connecter
De nouvelles connexions entre les passerelles, une accessibilité aux personnes en situation de handicap,…
La connexion avec « le lien » est plus aisée et évidente.
Et concrètement ? ce que cela implique durant ces 17 premiers mois ?
La première phase de travaux, sur la moitié sud de la gare, entrainera la mise en place d’une gare routière provisoire sur l’Avenue Carnot. Les jalonnements à l’attention des usagers seront installés toute la période dans le quartier.
La bretelle d’accès à l’autoroute A10 depuis Carnot ne sera accessible qu’aux bus, afin de fluidifier leur circulation en sortie de gare provisoire. Il faudra suivre un des itinéraires conseillés.