(Co-Promotion) A MASSY-VILMORIN, avec AXE PROMOTION en co-promotion avec PARISUDAM, les architectes de MCBAD ET AVENIER CORNEJO livrent un petit village pour HABITER LE PAYSAGE dessiné par D’ICI LÀ, ET LE FLEUVE FERROVIAIRE
C’est une nouvelle entrée de ville que l’on aperçoit en arrivant par l’avenue Raymond Aron, depuis le centre Massy : le quartier Massy-Vilmorin, sans perdre la chaleur qui le caractérise, a changé de visage et s’est étoffé de plusieurs projets architecturaux ces dernières années.
Un nouveau projet est né qui transcende le quartier et lui donne davantage d’épaisseur ; il se compose de bâtiments de briques rouges et de petites maisons blanches aux terrasses généreuses.
Le cheminement intérieur par le jardin relie chacune des habitations en donnant une allure de petit village à cet ensemble dessiné par les architectes MCBAD et Avenier Cornejo.
Ils nous expliquent ici leurs intentions…
Avenier Cornejo, MCBAD et D’Ici Là Paysagistes
© Takuji Shimmura
DE NOUVEAUX USAGES
Avec des commerces : un cabinet médical, une agence Orpy et un équipementier informatique
Et un square comprenant des agrès sportifs et une aire de jeux.
LA NATURE HABITE LE PROJET
Relever le défi de transformer la friche de la parcelle de l’ancienne activité Point P était une priorité pour remporter le concours avec l’ambition de faire naitre un espace végétal qui accueille les bâtiments. Le projet s’inscrit dans un environnement urbain très contrasté possédant à la fois des contraintes liées à la proximité immédiate des voies Sncf et le quartier mitoyen Vilmorin. Le jardin conçu par les paysagistes D’Ici Là, détermine la place omniprésente du végétal, il est visible de partout depuis la majorité des logements. C’est ainsi que les bâtiments sont construits autour du jardin et non pas l’inverse. La nature occupe la première place avec la présence d’un jardin qui traverse toute la parcelle. Pour réaliser le jardin les circulations des voitures ont été limitées et réduites à la fonction d’accès aux 2 rampes de parking.
Avenier Cornejo, MCBAD et D’Ici Là Paysagistes
© Takuji Shimmura
ENJEUX CLIMATIQUES
La surface du jardin s’étend sur l’ensemble de la surface centrale représentant 7000 m², 50 % de l’emprise foncière, traversée par quelques parcours piétons et avec des jardins privatifs pour les logements des RDC. Les espaces extérieurs sont plantés pour créer des îlots de fraîcheur. Ils participent, grâce à l’évapotranspiration des arbres, à maintenir un équilibre climatique précieux entre les éléments naturels, eau, air, lumière, lors des périodes caniculaires. Ces nouveaux espaces naturels enrichissent la biodiversité sur le site.
Avenier Cornejo, MCBAD et D’Ici Là Paysagistes
© Takuji Shimmura
PAS DE TYPOLOGIES DOMINANTE
La transition d’échelle entre les bâtiments de logements collectifs et les individuels est une caractéristique remarquable du projet et leur rapport au paysage. Les collectifs sont juxtaposés au paysage au-dessus des arbres, les intermédiaires dans le paysage et les individuels sous les arbres. Cette relation au paysage s’accompagne d’espaces plus collectifs dans la partie sud et plus individuels dans la partie nord. Les habitants retrouvent les sensations des échelles de mixité urbaine au travers de la démultiplication des modes d’habiter.
Avenier Cornejo, MCBAD et D’Ici Là Paysagistes
© Takuji Shimmura
« AIR DE FAMILLE » ARCHITECTURAL
L’intention de l’expression architecturale des façades est d’inscrire le projet dans le temps long. A la fois les architectures de gabarits différents et les variations de teintes des matériaux créent des jeux de vibration de lumières et d’ombres sur les façades. La coordination des deux agences MCBAD et Avenier Cornejo tout au long du projet, en phase de conception et réalisation, a permis de créer un ensemble de bâtiments à l’architecture cohérente marqué par le même « air de famille ». Le projet présente pourtant 11 bâtiments distincts répartis en trois typologies de logements, collectifs, intermédiaires et individuels. La conception de chaque logement répond à des règles communes d’orientations, d’organisation et d’évolutivité. La variété architecturale répond à trois règles : retraits, évolutivité et façade tramée. Les retraits des niveaux en attiques R+3 au R+5 créent des jeux de ruptures volumétriques et libèrent de grandes terrasses au Sud. Chaque logement entretient une relation privilégiée et singulière avec le paysage, habiter de plain-pied avec les jardins, habiter dans les arbres et habiter l’exceptionnel dans les derniers niveaux.
Encore de quoi rendre la ville aimable, et ne plus vouloir la quitter, au sein d’un paysage exceptionnel.
Avenier Cornejo, MCBAD et D’Ici Là Paysagistes
© Takuji Shimmura
15/04/2022
