Il a 15 ans d’expérience en développement et maîtrise d’ouvrage de projet urbain, a œuvré en Seine-Saint-Denis, en tant que chef de projet de l’Etablissement Public Plaine Commune, il sait piloter, conduire, porter …tous les projets d’aménagement.
Alors, qu’est-ce qui porte Cyril à évoluer en Île-de-France, si ce n’est l’intérêt général ?
Quand il nous parle de son précédent poste (c’est-à-dire celui qu’il a quitté avant-hier !), Cyril ne cache pas son attachement au 93, à la richesse des projets « sur l’un des territoires qui bouge le plus ». L’actualité y est forte c’est certain, et Cyril a conscience d’avoir été missionné sur des enjeux d’utilité publique majeurs.
Et c’est avec des projets vraiment variés, si riches que « notre rôle d’urbaniste et d’aménageur joue pleinement son rôle » dit-il.
Cyril a accompagné notamment beaucoup de projets de rénovation urbaine et a découvert le sens le plus pertinent de sa mission: le lien direct avec les habitants, à travers concertation et réunion publiques.
Ce lien vers l’habitant, le public final d’un projet, une demande forte de l’ANRU dans les projets qu’il a menés, est une dimension qui, si elle n’est pas chevillée au corps de chacun d’entre nous, peut se perdre.
Cette expérience professionnelle pour rénover les quartiers les plus maltraités a aussi été une chance selon Cyril.
La chance d’être positionné sur des opérations plus complexes qui ont demandé des montages très spécifiques.
A travers les projets commandités par la Ville de Paris – comme le centre aquatique de Paris 2024 – un enjeu fort– Cyril a eu la chance par ailleurs de laisser une marque de son passage dans le territoire, participer un peu à l’histoire avec l’« Héritage » des jeux.
En participant à toute la connexion avec le stade de France, il s’agissait alors d’urbanisme de liaison réalisé avec les acteurs tels que la Solideo ou la Métropole du Grand Paris.
Enfin, un dernier projet a marqué le passage de Cyril dans sa mission de chef de projet en charge de la ville de Saint-Denis, c’est celui de la « Porte de Paris » – porte historique de l’entrée vers la ville : une opération sur des enjeux liés au transports, au nœud multimodal, la fabrication d’un nouveau quartier avec mixité fonctionnelle, logements, bureaux, et cette mixité sociale toujours une composante forte de son parcours.
Parce qu’en Île-de-France, Cyril regarde d’autres territoires très riches de sens ; comme le nord Essonne, sa passion l’a mené jusqu’à Parisudam dont il appréciait la façon de parler de ses sujets tant sur le fond que sur la forme : les nouveaux métiers de la structure, l’étendue de son intervention matérialisée par un changement de nom, comme le marqueur d’un positionnement, son intention forte sur ce qui fabrique le « Beau » en ville : l’attention au paysage, l’attente par rapport à l’architecture ; composante du métier certes mais que Cyril a compris chez PariSudam comme nulle part ailleurs.
Décidément, on aimait le 9-3, on va aimer le Style de Cyril Bénier.